Lettres à Nora




James Joyce et Nora Barnacle en 1904.

Lorsque l'oeuvre de James Joyce (1882-1941) est tombée dans le domaine public, le 13 janvier 2012, ses exégètes ont poussé un vif soupir de soulagement. Le petit-fils de l'écrivain, Stephen Joyce, était considéré comme l'un des héritiers les plus procéduriers de l'histoire littéraire. Un chapitre de Familles, je vous hais !(Hoëbeke, 2010) d'Emmanuel Pierrat, consacré aux abus des ayants droit, en témoigne. Méprisant l'univers de la recherche, en guerre juridique contre laFondation Joyce de Zurich, il n'hésitait pas à réclamer 100 000 dollars pour la moindre lecture publique d'Ulysse, s'opposait à toute adaptation théâtrale et imposait des tarifs prohibitifs pour la figuration d'un extrait dans une anthologie.

Premier signe de cet assouplissement, la publication in extenso de la correspondance adressée par James Joyce à sa future femme Nora. Ces 64 lettres, enfin rassemblées dans un recueil unique, furent longtemps jugées sulfureuses et inspirèrent maints fantasmes. Au point que l'une d'elles, en 2004, a été acquise chez Sotheby's pour 445 000 dollars (environ 360 000 euros), un record.
Ces missives sont majoritairement datées de 1904 et de 1909. La première année est celle de la rencontre à Dublin. Le myope James Joyce n'a fait qu'entr'apercevoir au loin une chevelure brune et une démarche ondulante qui l'ont subjugué. Il s'est aussitôt décidé à aborder cette serveuse de l'hôtel Finn's. Il fera de leur premier rendez-vous, décisif, le 16 juin 1904, la journée du récit d'Ulysse. Elle a 19 ans, lui 22. Il est un jeune auteur promis à la gloire qui hait l'Eglise catholique et la bourgeoise philistine. Elle se voit comme une pauvre fille sans éducation. Au reste, elle ne lira jamais ses livres. Toujours est-il que cette jeune femme, élevée au couvent, est audacieuse, libre de corps et d'esprit, puisque à peine deux mois et demi plus tard elle s'enfuit avec lui et s'exile à l'étranger.
En 1909, alors que Nora est restée chez eux à Trieste, James Joyce effectue un séjour à Dublin. L'une de ses connaissances lui fait croire qu'il a jadis été l'amant de sa compagne. Ce qui déclenche une profonde crise de jalousie suivie, à distance, d'une flambée de désir sexuel.
SAINTE ET PUTAIN
L'histoire retiendra cette anecdote : c'est grâce au mécénat de William Mennen, président de la société de lotion d'après-rasage du même nom (slogan : "Pour nous les hommes") que l'université de Cornell à Ithaca (Texas) put acquérir en 1957 une riche collection d'écrits personnels de l'écrivain parmi laquelle figuraient ses lettres érotiques. La veuve de Stanislaus, l'un des frères de James Joyce, n'en connaissait pas la teneur avant de les vendre. Aussi lorsque le catalogue raisonné de la correspondance de Joyce fut achevé, ce fut la stupeur. Un lot de missives de 1909 dévoilait le grand écrivain sous un jour intime, disons-le, obscène : fétichiste, adepte du sexe anal, un brin scatologique. Nora est à la fois vue comme une sainte et une putain.
Par pudeur, Richard Ellman n'en fit qu'une discrète allusion dans sa biographie monumentale publiée en 1959. Les fameuses "Dirty letters" ne furent éditées sans coupe ni points de suspension qu'en 1975. Dans l'intervalle, des universitaires ayant fait le déplacement à Cornell les avaient recopiées à la main et traduites. Ce fut le cas d'Hélène Berger dite Cixous dans un article intitulé "Portrait de sa femme par l'artiste" (Les Lettres nouvelles n° 12, mars-avril 1966). Gallimard fut autorisé à en éditer une partie dans le tome I de La Pléiade en 1982.
La divulgation de la vie privée de ses grands-parents mit en fureur Stephen Joyce qui, par la suite, interdit la publication de deux lettres, celles des 8 et 9 décembre 1909. Or quelles merveilles ! "Les passages cochons sont magnifiques,s'enthousiasme le traducteur André Topia. Ce sont de grands morceaux de bravoure littéraire. James Joyce ne faisait pas de distinction entre les lettres et la littérature. Certaines missives sont des brouillons de textes, d'autres des échos de ce qu'il a déjà écrit." Car Nora, à laquelle la journaliste Brenda Maddox a consacré une formidable biographie (Nora, Albin Michel, 1990), fut le modèle de nombreuses héroïnes joyciennes. "Pourquoi ne devrais-je pas te donner le nom que je te donne continuellement dans mon coeur ? Qu'est-ce qui m'en empêche si ce n'est qu'aucun mot n'est assez tendre pour être ton nom ?", écrit James le 27 septembre 1904. Dans la nouvelle "Les Morts", Gabriel Conroy formule en pareils termes son amour pour Gretta : "Pourquoi de tels mots me paraissent-ils si ternes et si froids ? Est-ce parce qu'il n'est point de mot assez tendre pour être ton nom ?"
Quant aux réponses de Nora, nul ne sait ce qu'elles sont devenues. Déchirées, égarées, dissimulées dans des archives ? De la femme de l'ombre, de la mère des deux enfants de Joyce, ne demeurent que quelques lettres de 1912 et de 1917. "Elles sont géniales, assure André Topia, qui les a consultées. Rédigées sans ponctuation, c'est un flux continu d'observations concrètes, une succession de remarques qui créent une petite musique et ont inspiré le monologue de Molly Bloom dans Ulysse." Chant d'amour romantique et charnel, la correspondance de Joyce rend à Nora le plus bel hommage.

Lettres à Nora | James Joyce
Traduit de l’anglais par André Topia. Préface de : André Topia
Editions Payot, Collection : Rivages Poche / Petite Bibliothèque | Numéro : 741
Nora Barnacle, que Joyce rencontra en 1904 et qui deviendrait son épouse en 1931, joua un rôle essentiel dans la création des grandes figures féminines de l’oeuvre joycienne. On la retrouve ainsi derrière Greta Conroy ("Les Morts", Dublinois), Bertah (Les Exilés), Molly Bloom (Ulysse), et Anna Livia Plurabelle (Finnegans Wake), Ces figures renvoient toutes en écho au mystère de la féminité, dont Nora représentait pour Joyce le modèle vivant à travers ses infinis avatars.
Les lettres à Nora se concentrent sur deux grandes périodes. Il y a d’abord 1904, l’année de leur rencontre, qui prit pour Joyce une telle importance que la grande journée d’Ulysse, le 16 juin 1904, correspondrait à l’un de leurs premiers rendez-vous. C’est une chronique émouvante de la naissance d’une passion amoureuse, avec ses envolées romantiques, ses moments de doute et ses morsures de jalousie. L’autre moment fort va d’août à décembre 1909, Joyce est à Dublin et Nora est restée à Trieste, et cette séparation va donner naissance à une série de lettres qui, par leur franchise sexuelle et parfois leur obscénité, sont un extraordinaire document sur les relations de ce couple, sujet qui obsédait les auteurs de la fin de l’époque victorienne et du début de la période moderniste, de Thomas Hardy à D.H. Lawrence.

James Joyce. Lettres à Nora

Ces lettres (une douzaine) ont été échangées par Joyce et Nora entre août et décembre 1909, lors de deux brèves périodes de séparation. Joyce a vingt-sept ans, Nora vingt-cinq, Giorgio et Lucia, leurs deux enfants, respectivement quatre et deux ans. Ils vivent, pauvrement, à Trieste. Joyce effectue à deux reprises un voyage à Dublin pour s’occuper de l’ouverture d’un cinéma destinée à lui procurer quelque argent. C’est à l’occasion de ces séjours qu’aura lieu cette correspondance extraordinaire qui ne sera connue qu’en 1957 et ne sera publiée intégralement qu’en 1975 par Richard Ellmann. Il n’y a aucune trace des lettres de Nora à Joyce... Les Lettres à Nora des 8 et 9 décembre 1909 ont été publiées dans Tel Quel 83 (printemps 1980) [2].

1ère lettre.

2 décembre 1909
44 Fontenoy Street, Dublin.

Ma chérie.
Je devrais commencer par te demander pardon, peut-être, pour la lettre extraordinaire que je t’ai écrite hier soir. Tandis que je l’écrivais, ta lettre était devant moi et mes yeux étaient fixés, comme ils le sont maintenant encore, sur un certain mot. Il y a quelque chose d’obscène et de lubrique dans l’aspect même des lettres. Sa sonorité aussi est pareille à l’acte lui-même, bref, brutal, irrésistible et satanique.
Chérie, ne t’offense pas de ce que je t’ai écrit. Tu me remercies du beau nom que je t’ai donné. Oui, ma chérie, c’est un beau nom : "Ma belle fleur sauvage des haies ! Ma fleur bleu-nuit innondée de pluie !" Tu vois que je suis encore un peu poète. Je te donne aussi un très joli livre en cadeau : et c’est le cadeau d’un poète à la femme qu’il aime. Mais , tout à côté et à l’intérieur de cet amour spirituel que j’ai pour toi, existe aussi un désir sauvage, bestial, de chaque pouce de ton corps, de chacune de ses parties secrètes et honteuses, de chacune de ses odeurs et de ses actions. Mon amour pour toi me permet de prier l’esprit de la beauté et de la tendresse éternelles reflété dans tes yeux ou de te jeter sous moi sur ce ventre que tu as si doux et de te baiser par derrière, comme un porc besognant une truie, me faisant gloire de la sueur empuantie qui monte de ton cul, de la honte étalée que proclament ta robe troussée et tes culottes blanches de petite fille, et de la confusion que disent assez tes joues brûlantes et tes cheveux en bataille
Il me permet d’éclater en sanglots de pitié et d’amour pour une parole à peine, de trembler d’amour pour toi en entendant tel accord ou telle cadence musicale, ou bien d’être couché avec toi tête-bêche, sentant tes doigts me caresser et me chatouiller les couilles ou fichés en moi par derrière, et tes lèvres chaudes suçant ma bite, tandis que ma tête est coincée entre tes grosses cuisses, mes mains serrant les coussins ronds de ton cul et ma langue léchant avidement dans ton con rouge et dru. Je t’ai appris à presque te pâmer en écoutant ma voix chanter ou murmurer à ton âme la passion, la peine et le mystère de la vie, et en même temps je t’ai appris à me faire des signes orduriers des lèvres et de la langue, à me provoquer par des attouchements et des bruits obscènes, et même à accomplir en ma présence l’acte corporel le plus honteux et le plus dégoûtant. Tu te souviens du jour où tu as relevé tes vêtements et m’a laissé me coucher au-dessous de toi pour te regarder en pleine action ? Tu eus honte alors de croiser seulement mon regard.
Tu es à moi, ma chérie, à moi ! Je t’aime. Tout ce que je viens d’écrire, c’est quelques instants seulement de folie bestiale. La dernière goutte de semence vient à peine de gicler dans ton con, que cette folie a pris fin, et mon amour sincère pour toi, l’amour de mes poèmes, l’amour de mes yeux pour tes yeux étranges et tentateurs, vient souffler sur mon âme comme un vent d’épices. Ma bite est encore chaude, raide, tremblante de la dernière poussée brutale qu’elle t’a donnée, que l’on entend une hymne légère monter des sombres cloîtres de mon coeur, chantant mon adoration tendre et pitoyable.
Nora ma chérie fidèle, ma petite canaille d’écolière aux yeux doux, sois ma putain, ma maîtresse, autant qu’il te plaira (ma petite maîtresse branleuse ! ma petite putain à baiser !) tu es toujours ma splendide fleur sauvage des haies, ma fleur bleu-nuit innondée de pluie.
Jim.
*
2ème lettre.
6 décembre 1909
44 Fontenoy Street, Dublin.
Noretta mia ! J’ai reçu ce soir ta lettre pitoyable où tu m’annonces que tu sors sans dessous. Je n’ai pas eu 200 couronnes le 25 mais seulement 50, et à nouveau 50 le 1er. Assez parlé d’argent. Je t’envoie un petit billet, espérant qu’il te permettra de t’acheter au moins une jolie culotte à volants, et je t’en adresserai d’autres lorsqu’on me paiera à nouveau. J’aimerais que tu portes des culottes à trois ou quatre volants superposés aux genoux et sur les cuisses, avec de grands n ?uds de ruban cramoisi, j’entends : non pas des culottes d’écolière avec une bordure de dentelle minable, serrant les jambes et si légères qu’on voit la chair à travers, mais des culottes de femme (ou, si tu préfères) de dame, avec un fond grand et large et des jambes dégagées, tout en volants, dentelles et rubans, et si chargées de parfum que lorsque tu les montres, en relevant ta robe vivement pour faire quelque chose ou bien en te caressant gentiment pour que je t’enfile, je ne puisse voir qu’une masse gonflante d’étoffe blanche et de volants, et que, en me penchant sur toi pour les ouvrir et te donner un baiser brûlant et lubrique sur ton cul tout nu de polissonne, je puisse sentir le parfum de ta culotte aussi bien que la chaude odeur de ton con et celle, lourde, de ton derrière.
T’ai-je choquée avec les saletés que je t’ai écrites. Tu penses peut-être que mon amour est chose immonde. Il l’est ma chérie, à certains moments. Je rêve de toi parfois dans des poses obscènes. J’imagine des choses si sales que je ne les écrirai pas avant d’avoir vu comment tu écris toi-même. Les plus petites choses me font terriblement bander - un mouvement putassier de ta bouche, une petite tache marron sur le fond de ta culotte blanche, un mot sale que crachent tout à coup tes lèvres humides, un bruit impudique que tu fais derrière, suivi d’une mauvaise odeur qui monte en volutes de tes fesses. En ces moments-là, je désire comme un fou le faire d’une manière cochonne, sentir tes lèvres brûlantes et lubriques me suçant à n’en plus finir, jouir entre tes nichons aux bouts roses et juter sur ton visage, giclant sur tes joues et tes yeux brûlants, te le flanquer entre tes fesses et t’enculer. 
Basta per stasera !
J’espère que tu as eu mon télégramme et que tu l’as compris.
Adieu, ma chérie que j’essaie de dégrader et de dépraver. Comment, au nom du ciel, peux-tu bien aimer un individu de mon espèce ?
Oh, que j’ai hâte d’avoir ta réponse, ma chérie !
Jim


3ème lettre
8 décembre 1909
44 Fontenoy Street, Dublin.

Ma douce petite pute Nora
J’ai fait comme tu me disais, ma sale petite fille, et je me suis branlé deux fois en lisant ta lettre. Je suis ravi de voir que tu aimes être foutue par le cul. Oui, maintenant je peux me rappeler cette nuit où je t’ai foutue si longtemps par derrière. Chérie, ça a été la baise la plus dégueulasse que je t’ai jamais faite. Ma pine est restée plantée dans toi pendant des heures, te foutant et te refoutant par en dessous ta croupe redressée. Je sentais tes grosses fesses grasses en sueur sous mon ventre et je voyais ta face enfiévrée et tes yeux fous. A chaque coup de queue que je te donnais ta langue impudique jaillissait d’entre tes lèvres et si je t’en donnais un coup plus fort plus profond que d’habitude des pets bien gras bien sales sortaient en crachotant de ton derrière. Tu avais un cul plein de pets cette nuit-là, chérie, et je te les sortais en te foutant, des bons gros copains bien gras, des longs venteux, des petits craquants gai rapide et tout un tas de petits minuscules polissons de pets qui se terminaient en une coulée jaillissant de ton trou. C’est merveilleux de foutre une femme qui a des pets quand chaque coup de queue les fait sortir un par un. Je crois que je reconnaîtrais n’importe où un pet de Nora. Je crois que je pourrais repérer le sien dans une salle pleine de femmes péteuses. C’est un bruit plutôt fillette pas le pet mouillé lâche que j’imagine chez les femmes grasses. Il est soudain et sec et sale comme celui qu’une petite fille effrontée décocherait la même nuit pour rire dans un dortoir. J’espère que Nora me décochera sans fin ses pets dans la face pour que je puisse aussi connaître leur parfum.
Tu dis que quand je reviendrai tu me suceras et tu veux que je te lèche le con, petite salope dépravée. J’espère qu’une fois tu me surprendras quand je dors et que je suis habillé, que tu t’approcheras furtive avec l’ardeur d’une putain dans tes yeux ensommeillés, et tu me déboutonneras doucement bouton après bouton la braguette de mon pantalon et doucement tu y prendras le gros mickey de ton amant, et que tu l’avaleras de ta bouche humide et que tu le suceras encore et encore jusqu’à ce qu’il devienne plus gros et plus raide et qu’il te décharge dans la bouche. Moi aussi une fois je te surprendrai endormie, je te remonterai les jupes et j’ouvrirai doucement ta culotte brûlante, puis je m’étendrai doucement à côté de toi et je commencerai à lécher paresseusement tout autour de ta fourrure. Tu commenceras à te remuer et à t’agiter alors je lécherai les lèvres du con de ma chérie. Tu commenceras à gémir et grogner et soupirer et péter de joie dans ton sommeil. Alors je lécherai plus vite et plus vite comme un chien vorace jusqu’à ce que ton con soit une masse de bave et que ton corps se torde sauvagement.
Bonne nuit, ma petite Nora péteuse, mon dégoûtant petit oiseau fouteur. Il y a un mot charmant , chérie, que tu as souligné pour que je me branle mieux. Ecris-moi plus sur ça et toi, avec douceur, plus sale PLUS SALE.
Jim.

4ème lettre.

9 décembre 1909
44 Fontenoy Street, Dublin.

Mon doux vilain petit oiseau fouteur,
Voici un autre billet pour acheter de jolies culottes ou des bas ou des jarretières. Achète des culottes de putain, mon amour, et ne manque pas d’en asperger les jambes avec quelque parfum délicat et aussi de les décolorer juste un petit peu derrière.
Tu sembles anxieuse de savoir comment j’ai accueilli ta lettre que tu dis pire que la mienne. Comment ça pire que la mienne, mon amour ? Oui, elle est pire en un endroit ou deux. Je pense à l’endroit où tu dis ce que tu feras avec ta langue (je ne pense pas au fait que tu suceras) et à ce mot charmant que tu écrit si gros et que tu soulignes, petite salope. C’est excitant d’entendre ce mot (et un ou deux autres que tu n’as pas écrits) sur les lèvres d’une fille. Mais je souhaite que tu parles de toi et non de moi. Ecris-moi une longue longue lettre, pleine de ça et d’autres choses, sur toi, ma chérie. Tu sais maintenant comment me faire bander. Dis-moi les plus petites choses sur toi pour autant qu’elles sont obscènes et secrètes et dégoûtantes. N’écris rien d’autre. Que chaque phrase soit pleine de sons et de mots sales. Ils sont tous également charmants à entendre et à voir sur le papier mais les plus sales sont les plus beaux.
Les deux parties de ton corps qui font des choses sales sont pour moi les plus charmantes. Je préfère ton cul, chérie, à tes nichons parce qu’il fait une chose tellement sale. J’aime ton con non tant parce que c’est la partie que je baise que parce qu’il fait une autre chose sale. Je pourrais rester couché en me paluchant toute la journée rien qu’à regarder le mot divin que tu as écrit et la chose que tu as dit que tu me ferais avec ta langue. Je voudrais pouvoir entendre tes lèvres bredouiller ces mots orduriers divinement excitants, voir ta bouche faire des sons et des bruits sales, sentir ton corps se tordre sous moi, entendre et sentir les gras sales pets fillette qui jaillissent pop pop de ton joli nu popotin fillette et foutre foutre foutre foutre à jamais le con de mon vilain brûlant petit oiseau fouteur.
Je suis heureux maintenant, parce que ma petite putain me dit qu’elle veut que je ramone son cul et qu’elle veut que je foute sa bouche et qu’elle veut me déboutonner et me sortir mon mickey et le sucer comme un téton. Plus et plus sale que ce qu’elle veut me faire, ma petite fouteuse nue, ma vilaine branleuse qui se tortille, ma douce petite péteuse.
Bonne nuit, ma petite connie je vais me coucher et me branler jusqu’à ce que je décharge. Ecris plus et plus sale, chérie. Chatouille-toi ton petit machin pendant que tu écris pour que tu dises pire et pire encore. Ecris les mots sales en gros et souligne-les et baise-les et tiens-les un moment contre ton doux con brûlant, chérie, et remonte aussi ta robe un moment et tiens-les sous ton cher petit popotin péteur. Fais plus si tu veux et envoie-moi alors la lettre, mon oiseau fouteur chéri au cul brun.
Jim.

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