Bruno Braquehais photographe de LA COMMUNE DE PARIS 1871
Il a photographié la Commune de Paris : Bruno Braquehais premier photo-reporter de l'Histoire de France
Ses images sont gravées dans notre mémoire collective, et pourtant, Bruno Braquehais est méconnu du grand public. Ce photographe dieppois, sourd muet, a réalisé cent quarante clichés sur l'épisode insurrectionnel de la commune en 1871. Vingt-huit d'entre eux, issus des collections du Musée de Seine-Saint-Denis, sont présentés à la médiathèque de Dieppe (Seine maritime) jusqu'au 22 avril 2018.
La ville de Dieppe rend hommage à Bruno Braquehais l'un des seuls photoreporter a avoir réalisé les rares photos de la Commune de Paris. Une trentaine, exposée dans le hall de la médiathèque racontent en images cet épisode de l'Histoire de France.
Reportage : B. Rabelle / J. Rousseau / C. Lebret
Reportage : B. Rabelle / J. Rousseau / C. Lebret
Le premier photo-reportage de l'Histoire de France
La Commune de Paris début juste après la guerre de 1870. L'insurrection dure deux mois, de mars à mai 1871, et fait suite à la défaite de la France contre la Prusse et au siège de Paris. Epuisé par une extrême misère, le peuple prend les armes et envahit la rue.
La plupart des photographes fuient Paris au moment de la Commune, mais Bruno Braquehais choisit de rester pour rapporter au jour le jour les événements. Il réalise alors, sans vraiment le savoir, le premier photo-reportage de l'Histoire de France. Sa production d'environ 150 clichés (dont 109 sont connus aujourd'hui) pendant la Commune de Paris, est considérée comme un exemple précoce de photojournalisme.
Après les événements de la Commune, Bruno Braquehais fait faillite en 1873. Enfermé 13 mois à la prison de Mazas pour abus de confiance, il décède peu après sa libération en février 1875, à la Celle-Saint-Cloud.
La Commune de Paris début juste après la guerre de 1870. L'insurrection dure deux mois, de mars à mai 1871, et fait suite à la défaite de la France contre la Prusse et au siège de Paris. Epuisé par une extrême misère, le peuple prend les armes et envahit la rue.
La plupart des photographes fuient Paris au moment de la Commune, mais Bruno Braquehais choisit de rester pour rapporter au jour le jour les événements. Il réalise alors, sans vraiment le savoir, le premier photo-reportage de l'Histoire de France. Sa production d'environ 150 clichés (dont 109 sont connus aujourd'hui) pendant la Commune de Paris, est considérée comme un exemple précoce de photojournalisme.
Celui qui photographia la chute de la colonne Vendôme
Par sa présence sur le terrain, il capte des moments historiques, comme la chute de la colonne Vendôme. Une première relatée en direct. "C'est à lui que l'on doit le plus beau témoignage photographique", souligne Nelly Bault co-présidente de l'association Dieppoise des Amis de la Commune.L'ami des Communards
Né sourd en 1823 à Dieppe, Bruno Braquehais a développé son regard. La Commune est un épisode à part dans sa carrière de photographe, sa démarche est davantage un acte de solidarité envers les fédérés que commerciale. Il ne vend aucun de ses clichés, il photographie gratuitement les Communards qui posent fièrement devant son appareil. Ses photos seront connues après l'événement, car à l'époque les journaux publient des gravures pour illustrer les articles. Aujourd'hui, les photos de Bruno Braquehais figurent dans tous nos livres d'Histoire.Après les événements de la Commune, Bruno Braquehais fait faillite en 1873. Enfermé 13 mois à la prison de Mazas pour abus de confiance, il décède peu après sa libération en février 1875, à la Celle-Saint-Cloud.
Commentaires
Enregistrer un commentaire